- sommative : la notation
- formative : l'annotation, le commentaire.
dans les deux phrases " j'ai des évaluations à corriger " et " j'ai des corrections à évaluer" , le terme " évaluation" renvoie l'idée de jugement, alors que la "correction" évoque l'action en retour. Il n'y pas de bon ou mauvais pour les deux actions, il faut avoir les deux.
Les erreurs ne sont pas un échec mais un indice sur le chemin d'apprentissage. Les élèves ont souvent une réflexe de corriger automatiquement selon une logique " si ce n'est pas noir, c'est blanc" sans vraiment comprendre l'erreur. Dans l'annotation pour les erreurs, il faut être claire pour évider la correction automatique des élèves.
L'évaluation évoque également la question de la norme linguistique. Enseigner une langue non seulement celle de la norme, mais aussi la langue dans son usage. C'est-à-dire enseigner non
seulement le français de Paris, mais le français francophone. L'usage de la langue défini la norme
d'enseignement.
Les erreurs dépend donc de la norme de référence; Elles ne sont pas stables, et susceptibles des évolutions; Elles ne sont pas aléatoires, elles n'arrivent pas par hasard, il y a une raison. Elles font souvent systèmes.
L'analyse contrastive s'appuie sur la linguistique structurale américaine et la psychologique béhavioriste ( période d'euphorie scientifique), nous croyons qu'on pourra apprendre la langue d'une manière scientifique. " l'hypothèse forte" la comparaison structurelle entre langue doit permettre de prévoir toutes les erreurs ou difficultés des élèves. mais le réel va montrer la limite de l'analyse contrastive. les apprenants de LM différents produisent les mêmes erreurs. ( il y a bien sur des erreurs qui dépend de la langue de départ aussi)
Confusion entre la description linguistique et l'appropriation de la structure par les apprenants (confusion de plan linguistique et structure)
La distance structurelle entre les langues produit des effets très différents: les langues effectuent des choix variés ( l'aspect temporels =) adverbes des expressions figées; par les terminaisons des verbes...)
L'analyse contrastive s'appuie sur la linguistique structurale américaine et la psychologique béhavioriste ( période d'euphorie scientifique), nous croyons qu'on pourra apprendre la langue d'une manière scientifique. " l'hypothèse forte" la comparaison structurelle entre langue doit permettre de prévoir toutes les erreurs ou difficultés des élèves. mais le réel va montrer la limite de l'analyse contrastive. les apprenants de LM différents produisent les mêmes erreurs. ( il y a bien sur des erreurs qui dépend de la langue de départ aussi)
Confusion entre la description linguistique et l'appropriation de la structure par les apprenants (confusion de plan linguistique et structure)
La distance structurelle entre les langues produit des effets très différents: les langues effectuent des choix variés ( l'aspect temporels =) adverbes des expressions figées; par les terminaisons des verbes...)
L'analyse contrastive renouvelle: position moins rigides, se manifeste particulièrement dans les travaux sur l'intercompréhension des langues voisines. Ce renouveau est aussi manifeste dans le domaine de la traduction;
L'analyse d'erreurs et les interlangues
l'analyse contrastive à priori et l'analyse à postépriori... Chomsky ( créativité de la langue) parle des " erreurs développementales" et " l'interlinguistique"
Pit Corder s'appuyant sur les travaux de Chomsky établira une distinction entre " Erreur" et " Faute" , il rejette des caractère aléatoire des écarts des apprenants. " il distingue les erreurs de performance qui ne sont pas systématique, il l'appelle Faute. des erreurs de compétence qui sont systématiques, il l'appelle Erreurs. Il distingue aussi 3 niveaux d'erreurs:
- niveau présystématique : erreur au hasard
- niveau systématique : identifie la forme erroné, et donner une explication de son choix qui n'est pas forcément bonne.
- niveau post systématique : il connait les règles mais pas toutes les applications sur cette règle
valorisation des situation de plurilinguisme, le linguiste prend en compte que le monolinguisme est très rare et ce n'est qu'un idéologique de l'état de nation.
Le " néocodage" " marques transcodiques" écart entre ce que croit les gens et ce que les gens pratiquent. ces deux termes n'ont pas de connotation négative.
l'analyse des erreurs le repérage de zones de turbulence du français qui portent sur : les déterminants, les prépositions, la morphologique du genre et du nombre, les formes variables...
Dans l'évaluation, il faudrait
- repérer les écarts
- analyser l'écart
- faire des hypothèse sur la cause
- interroger l'apprenant
- demander une autocorrection
- correction/réflexion/prolongement pédagogiques selon les modalités diversifiés (enseignant, apprenant, groupe)
L'erreur freine les paroles des élèves, en France, les élèves français ne prononcent pas s'ils ne sont pas sur d'eau, car cela signifie l'échec. Néanmoins, il faut revaloriser l'erreur.
Bibliographie:
Rémy Porquier ( 1977) : Il ne faut pas regarder que ce qu'il ne va pas, mais ce que fait le système dans la production de l'apprenant.
Klaus Vogel ( 1995) L'interlangue le système de langue provoque plus ou moins des erreurs. Par exemple en français, le pluriel n'est souvent pas prononcé.
Eddy Roulet ( 1976 : 57) Les erreurs peuvent être vu sur les hypothèse que font les apprenants sur le système de la langue.
James Reason ( 1993 : 326) lorsque les élèves font des erreurs, ils confrontent avec le système de la langue.
Wolfgang Kein ( 1989) L'acquisition de langue
James Reason ( 1993) L'erreur humaine
Cristien Morel ( 2002) Les décisions absurdes.
Claude German ( 1993) Evolution de l'enseignement des langues 5000 d'histoire.
Boris Cyrulnik et al. ( 1998) Ces enfants qui tiennent le coup: il a popularisé la résilience: il évoque questionnement cognitive des cerveaux.
Besse Porquier ( 1984: 216)
Jorge Giacobbe (1984 : 363)
Christine Deperez ( 1994 : 26) la particularité du répertoire verbal du bilingue
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