Le chinois (mandarin) appartient à la famille des langues sino-tibétaine. Il est constitué à l'écrit par des caractères chinois autrement appeler sinogrammes ou idéogramme. Chacun est composé de composant graphique, lui-même composé par des traits. En chinois, on ne peut pas se référer à la manière d'écrire un mot pour connaître sa prononciation. En effet, un composant graphique ne correspond pas toujours au même son, selon le sinogramme auquel il appartient. Cela signifie que si on rencontre un sinogramme inconnu, on ne pourra pas le prononcer. Pour apprendre à prononcer les caractères chinois, il est donc nécessaire de se référer à un système de transcription : le Pinyin, qui signifie « épeler les sons ». Le Pinin est un système d’alphabet latin utilisé pour notifier la prononciation des caractères chinois ou idéogrammes. Il s’agit de la transcription officielle, mise au point en Chine à la fin des années 50. Il a été introduit pour faciliter l'accès de l'apprentissage du chinois, d'unifier la prononciation et de promouvoir le « putonghua » (la langue commune). Lui même ne fait pas partie du système de la langue chinois, il n'est pas non plus une « langue » à part entière. Aujourd’hui, le Pinyin est utilisé non seulement pour notifier la prononciation, mais aussi pour écrire chinois sur un clavier alphanumérique : l'écriture d'un son en Pinyin fait apparaît une liste de sinogrammes à choisir. En chinois mandarin, chaque caractère correspond à une syllabe. Une syllabe est souvent composée par une initiale consonantique, d'une finale vocalique et d'un ton. Certaines syllabes n'ont pas d'initiale consonantique et se réduisent donc à la seule finale vocalique. En chinois mandarin, on compte environ 400 syllabes possibles. La syllabe n'est pas un mot, mais est un composant d'un mot. Par exemple le mot « table » en français, devient en Pinyin « zhuo zi », il est composé par deux syllabes et donc il s'écrit avec deux caractères. Chaque caractère est porteur des sens.
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